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L’humoriste controversé Dieudonné a annoncé samedi qu’il serait candidat « anti-sioniste » aux élections européennes du 7 juin, appelant tous les « infréquentables » à rejoindre sa liste en Ile-de-France.
Il a résumé son positionnement, lors d’une conférence de presse dans son théâtre parisien de la Main d’Or, par « l’anti-communautarisme et l’anti-sionisme ». « Les électeurs auront le choix d’un vote anti-sioniste clairement affirmé, qui ne se cache pas », a-t-il ajouté, disant s’adresser à « tous les esclaves ». « Il faut se battre contre le système béké. On l’appelle comme ça en Guadeloupe. En France c’est le système sioniste, c’est exactement la même chose. Ce sont les esclavagistes et on est des esclaves. Il faut qu’on se libère! « , a-t-il lancé, affirmant que « le sionisme gangrène la France, c’est un danger ». Selon lui, il faut également se battre « contre ce repli communautaire. Il faut que la République retrouve son sens et que nous chassions toutes les organisations mafieuses du type le Crif, de la République ». Il a expliqué sa décision de se présenter par une « guerre culturelle » que lui auraient déclaré « le Parti socialiste et l’UMP », après une « saillie drôlatique » qui lui a valu l’annulation « de tout un tas de spectacles ». (CYA)

Source : RTL Info

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré samedi que la République islamique changerait de comportement si le président américain Barack Obama modifiait l’attitude des Etats-Unis à son égard, lors d’un discours diffusé par la télévision d’Etat.

« Nous n’avons aucune expérience du nouveau gouvernement et président américains. Nous observerons et jugerons. Changez et notre attitude changera. Si vous ne changez pas d’attitude, sachez que notre peuple s’est renforcé, est devenu plus fort au cours de ces 30 dernières années » et continuera de résister, a déclaré le numéro un iranien devant plusieurs milliers de personnes rassemblées dans la ville sainte de Machhad (nord-est).

Le président Obama a pris l’initiative historique de s’adresser directement aux dirigeants iraniens, à qui il a offert de surmonter trente années de relations hostiles dans un message diffusé pour le nouvel an iranien dans la nuit de jeudi à vendredi.

Mais le dirigeant iranien est resté prudent dans sa réaction, demandant des actes et non seulement des paroles.

« Nous ne voyons aucun changement, même la littérature n’a pas changé. Si vous dites vraies, pourquoi nous ne voyons pas de changement. Les responsables américains et les autres doivent savoir qu’on ne peut pas tromper le peuple iranien et lui faire peur. Le changement dans les mots n’est pas suffisant, il doit être réel », a déclaré l’ayatollah Khamenei.

Le discours du guide suprême a été prononcé comme chaque année le premier jour de la nouvelle année au mausolée de l’imam Reza, haut lieu de pèlerinage des musulmans chiites.

Il a aussi évoqué la proposition américaine de négociation et une éventuelle reprises des relations diplomatiques entre les deux pays, rompues il y a une trentaine d’années, après l’occupation de l’ambassade des Etats-Unis par des étudiants islamistes et la prise en otage de ses diplomates.

« Ils nous disent de négocier et rétablir les relations diplomatiques. Ils parlent de changement. Mais qu’est-ce qui a changé? Où sont les signes du changement, avez-vous levé les sanctions contre l’Iran, avez-vous débloqué nos capitaux saisis aux Etats-Unis, avez-vous mis fin à la propagande hostile contre notre pays, avez-vous arrêté votre soutien inconditionnel au régime sionistes », a-t-il demandé.

Il a aussi critiqué une partie du discours du président Obama qui a affirmé que l’Iran ne pouvait obtenir la place qui lui revient dans le concert des nations en utilisant « la terreur et les armes », demandant à Téhéran d’opter pour « des agissements pacifiques ».

Le président Obama « envoie un message pour Norouz, mais dans le même message il accuse le peuple iranien de soutenir le terrorisme et de chercher à se procurer des armes atomiques », a-t-il déclaré.

« Nous ne savons pas qui prend les décisions aux Etats-Unis. Est-ce le président, le Congrès et d’autres. Mais en ce qui nous concerne, nous agissons avec logique et non de manière émotionnelle. Nous prenons nos décisions après avoir fait des calculs précis », a-t-il ajouté.

Il a également répété que l’Iran n’oublierait pas le soutien des Etats-Unis à Saddam Hussein durant la guerre Iran-Irak de 1980-88 ou encore l’attaque contre un avion civil iranien par un navire américain dans le Golfe en 1988 qui fit 290 morts.

Source : RTL Info

BAGDAD (AFP) — Mountazer al-Zaïdi, le journaliste irakien rendu célèbre dans le monde entier pour avoir lancé ses chaussures à la tête de l’ancien président américain George W. Bush, a été condamné jeudi à Bagdad à trois ans de prison par la Cour criminelle centrale d’Irak.

Le juge Abdel Amir al-Roubaie a condamné à trois ans de prison Mountazer al-Zaïdi, accusé « d’agression contre un chef d’Etat étranger lors d’une visite officielle » et détenu depuis la mi-décembre dans une prison de la « zone verte », le secteur ultra-protégé de Bagdad.

Le verdict a été lu en présence de l’accusé et de ses 25 avocats, la famille et les journalistes étant interdits d’accès à la salle d’audience.

Puis, la famille et les journalistes ont entendu, dans un chaos total, les avocats annoncer « quatre ans de prison » à leur sortie de la salle, provoquant des cris de « c’est un tribunal américain, fils de chiens! » parmi la foule. « Il a été condamné à trois ans de prison », a finalement déclaré à l’AFP Yahia Attabi, l’un des avocats du condamné, dans une ambiance de confusion totale.

Le journaliste de 30 ans avait plaidé non coupable à la reprise de son procès dans la matinée. « Oui, ma réaction était naturelle, comme celle de n’importe quel Irakien », a-t-il répondu au juge qui lui demandait s’il était innocent.

Son avocat a annoncé qu’il ferait appel de cette condamnation. Le journaliste, qui travaille pour Al-Baghdadiya, une chaîne irakienne basée au Caire, risquait jusqu’à 15 ans de prison.

Environ 200 personnes, des proches de M. Zaïdi, des journalistes et des avocats, ont assisté à l’audience devant la Cour criminelle centrale, qui juge habituellement les affaires de terrorisme.

« J’espère vraiment qu’ils vont rendre leur verdict aujourd’hui. Inch’allah (+Si Dieu le veut+ en arabe, ndlr) ils rendront leur verdict et il sera libéré », avait déclaré à l’AFP Oum Jalal, une tante du journaliste, au début de l’audience à 08H00 GMT.

Ouvert le 19 février, le procès de Mountazer al-Zaïdi, inconnu jusqu’à son lancer de chaussures, le 14 décembre, en pleine conférence de presse de l’ancien président américain et du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, avait été ajourné en raison d’un débat sur la nature de la visite de M. Bush en Irak.

La défense du journaliste voulait prouver que George W. Bush effectuait une visite surprise et non « une visite officielle » et ainsi invalider les chefs de poursuite.

En ouvrant la séance, le juge al-Roubaie a annoncé que l’ancien président américain avait bien effectué une « visite officielle », selon les informations qui lui ont été transmises par le gouvernement irakien. Le 19 février, Mountazer Zaïdi avait justifié son acte par l’extrême émotion qu’il avait ressentie face « au responsable des crimes commis en Irak ».

« Il est le plus grand responsable des meurtres commis contre mon peuple et j’ai donc modestement voulu faire quelque chose pour les victimes », avait-il dit. « Il parlait des victoires et des réussites (américaines) en Irak mais moi ce que je vois en matière de réussite, c’est un million de martyrs, le sang versé, les mosquées perquisitionnées, les Irakiennes violées, les Irakiens humiliés », avait-il dit. Il s’était levé et avait crié au président américain qui effectuait une dernière visite en Irak: « c’est le baiser de l’adieu, espèce de chien », avant de lui lancer ses chaussures. Celles-ci n’avaient pas atteint leur cible.

Ensuite, le journaliste a assuré avoir été « battu et torturé à l’électricité après l’incident par un général ».

La hausse du trafic de drogue en provenance de l’Afghanistan est « une honte pour la communauté internationale », a déclaré mardi le directeur du service anti-drogue russe, Viktor Ivanov, en pointant un doigt accusateur sur les Etats-Unis et l’Otan qui y ont un contingent. « C’est une honte pour la communauté internationale lorsque 93% de l’héroïne sont accumulés dans un pays où se trouve un contingent de 100.000 hommes », a déclaré M. Ivanov, cité par l’agence Interfax. « Ceux qui ont assumé une responsabilité dans ce pays sont responsables de cette situation », a-t-il ajouté. M. Ivanov a souligné que Moscou avait présenté une initiative pour élargir le mandat des forces de la coalition pour qu’elles puissent lutter contre la production et le trafic de drogue. « Malheureusement, on n’a pas encore eu la réponse », a-t-il ajouté. En Russie, près de 2,5 millions de Russes consomment de la drogue, dont 140.000 adolescents. Quelque 30.000 personnes meurent annuellement de la toxicomanie, selon M. Ivanov. (DAD) Source : RTL Info

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