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BAGDAD, 4 mai (Xinhua) — Le gouvernement irakien a confirmé lundi son attachement au calendrier de retrait des troupes américaines des villes irakiennes avant le 30 juin, et à un retrait complet des troupes américaines d’Irak fin 2011.

« Le gouvernement irakien s’attache au calendrier inscrit dans l’accord de sécurité entre les Etats-Unis et l’Irak sur le retrait des troupes américaines de toutes les villes le 30 juin de cette année », a déclaré le porte-parole du gouvernement irakien, Ali al-Dabbagh, dans un communiqué.

Il a affirmé l’attachement de l’Irak à la date butoir de 2011, la qualifiant de « non extensible » et indiquant que le processus de remise des responsabilités aux forces de sécurité irakiennes était en cours.

M. al-Dabbagh a ainsi réagi à l’inquiétude croissante quant à la dernière reprise des violences, qui pourrait entraîner la prolongation de la présence des troupes américaines dans des villes irakiennes, surtout dans la province septentrionale de Nineveh.

Selon les termes d’un accord de sécurité signé l’année dernière entre l’Irak et les Etats-Unis, les troupes américaines se retireront des villes irakiennes fin juin de cette année et de tous les territoires irakiens fin 2011.

JERUSALEM (AFP) — Le chef de la diplomatie israélienne, l’ultra-nationaliste Avigdor Lieberman, entame lundi en Europe sa première tournée à l’étranger pour tenter de rassurer sur les intentions de son gouvernement opposé à la création d’un Etat palestinien.

M. Lieberman, qui a pris ses fonctions le mois dernier, devait quitter Israël pour Rome dimanche soir, avant des visites à Paris, Prague et Berlin de mardi à jeudi.

Dans la capitale italienne, il doit avoir des entretiens avec son homologue Franco Frattini et le chef du gouvernement Silvio Berlusconi. A Paris, il rencontrera mardi son homologue Bernard Kouchner et sera reçu à la présidence de la République, mais il n’est pas sûr qu’il y rencontrera le chef de l’Etat Nicolas Sarkozy, selon des responsables français.

« Le ministre va demander à ses interlocuteurs européens d’accorder du temps à Israël jusqu’à ce que le gouvernement dévoile les grandes lignes de son plan diplomatique », a affirmé un haut responsable du ministère israélien des Affaires étrangères. Selon lui, ce programme devrait être présenté par le Premier ministre Benjamin Netanyahu lors de sa rencontre avec le président américain Barack Obama à Washington prévue à la mi-mai à Washington. En attendant, ce responsable qui a requis l’anonymat a admis que des « bruits de fond négatifs en Europe » se faisaient entendre, une allusion aux critiques suscitées par les déclarations de M. Lieberman, le chef d’Israël Beiteinou, un parti ultra-nationaliste.

Le chef de la diplomatie a affirmé qu’Israël n’était pas lié par les négociations relancées fin 2007 à la conférence d’Annapolis, aux Etats-Unis, et censées aboutir à la création d’un Etat palestinien. « Le plan du gouvernement est basé sur deux principes: la priorité à la sécurité et l’amélioration de la situation économique des Palestiniens », a ajouté ce responsable.

Cette approche a été critiquée par les Etats-Unis et la plupart des pays européens attachés à l’idée de « deux Etats pour deux peuples ». La mauvaise humeur des Européens s’est traduite par le refus de relancer les discussions sur un rehaussement des relations entre l’Etat hébreu et l’Union européenne.

« Le véritable test aura lieu le mois prochain lorsqu’Avigdor Lieberman présentera la politique du gouvernement lors du sommet bi-annuel de l’Association Israël-UE en présence de ses 27 collègues », affirme-t-on aux Affaires étrangères. Mais avant ce « grand oral », Israël a averti l’Union européenne que son implication dans le processus de paix au Proche-Orient –qu’Israël a toujours voulu minimale– risquait d’être remise en cause si elle persistait dans ses critiques.

La commissaire européenne aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner, a provoqué la colère des dirigeants israéliens en affirmant le 23 avril que le moment n’était pas « venu pour aller au-delà du niveau actuel des relations » UE-Israël, vu l’incertitude sur l’évolution du processus de paix et le refus du nouveau gouvernement israélien de s’engager en faveur d’une solution à deux Etats.

A Paris, le secrétaire général de la présidence, Claude Guéant, a déclaré dimanche qu’il recevrait M. Lieberman mardi à l’Elysée. Il a jugé une rencontre avec le président Sarkozy possible mais pas certaine à ce stade. « Je ne dis pas qu’il y a une condition, mais ce qui serait souhaitable quand même c’est qu’Avigdor Lieberman se rallie aux décisions qui ont été prises par la communauté internationale, c’est la moindre des choses », a-t-il dit.

(AFP)Une majorité d’Israéliens se dit favorable à une attaque des installations nucléaires iraniennes, selon un sondage publié ce matin par le quotidien Haaretz. 66% des Israéliens juifs se sont déclarés pour une telle attaque, 15% contre et 19% n’ont pas exprimé d’opinion, selon le sondage réalisé récemment pour le compte de l’université Bar Ilan, près de Tel Aviv.

Par ailleurs, les trois quarts des personnes favorables à une telle opération ont indiqué qu’elles ne changeraient pas d’avis quand bien même les Etats-Unis s’y opposeraient.

A propos des relations avec Washington, seules 38% des personnes interrogées estiment que le président Barack Obama a une « attitude amicale » envers Israël, contre 73% qui étaient de cet avis en décembre 2007, sous la présidence de son prédécesseur George W. Bush.

Les dirigeants israéliens ont laissé entendre à de multiples reprises qu’ils se réservaient toutes les options, y compris le recours à la force, pour empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire.

Le nouveau Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé lors de son discours d’investiture le 31 mars que les menaces proférées par l’Iran sont les plus graves depuis la création d’Israël en 1948.

Le sondage a été réalisé par l’institut Maagar Mokhot sur un échantillon représentatif de 610 personnes au sein de la population juive, qui représente 80% de la population totale du pays, avec une marge d’erreur de 4,5%.

Le gouvernement de la région autonome du Kurdistan a condamné hier le raid aérien mené samedi par des hélicoptères iraniens contre des séparatistes kurdes basés dans le nord de l’Irak. Trois villages kurdes ont été touchés, sans cependant faire de victimes. « Nous condamnons ces attaques et demandons qu’elles cessent immédiatement », ont déclaré les autorités régionales dans un communiqué. Elles ont par ailleurs appelé les rebelles kurdes à ne plus lancer d’attaques en Turquie ou en Iran à partir de leurs bases dans les montagnes du Kurdistan irakien.

Source : Les Echos

ZURICH — Le torchon brûle encore entre la Suisse et Israël. Ilan Elgar, l’ambassadeur d’Israël à Berne, compare dans un entretien publié dimanche la rencontre entre le président helvétique Hans-Rudolf Merz et son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad avec la politique d’apaisement pratiquée à l’égard d’Hitler.

Comme dans les années 1930, avec la politique d' »appeasement » qui sacrifia la Tchécoslovaquie au nom de la paix, il n’est aujourd’hui pas possible de modérer un gouvernement dangereux avec des concessions, déclare l’ambassadeur israélien dans une interview à « NZZ am Sonntag ».

La vive réaction israélienne qui a suivi la rencontre entre les deux présidents est aussi due au fait qu’elle a eu lieu la veille de la Journée de commémoration annuelle de l’Holocauste. « Ce qui a été dit au président iranien ne joue aucun rôle. La rencontre à un tel niveau, les images qui ont été prises, étaient pour nous de mauvais signaux », souligne Ilan Elgar.

Pour ce dernier, l’entourage de Mahmoud Ahmadinejad a dû se tordre de rire en prenant connaissance des critiques faites à la Suisse. L’ambassadeur relève qu’à l’exception de la ministre suisse des Affaires étrangères Micheline Calmy-Rey, puis de Hans-Rudolf Merz, aucun autre dirigeant occidental de haut rang n’a rencontré Mahmoud Ahmadinejad.

Selon Ilan Elgar, les relations entre Israël et la Suisse n’ont malheureusement jamais été aussi mauvaises qu’actuellement. Avant le cas helvétique, Israël n’avait qu’une seule fois rappelé un ambassadeur installé dans un pays européen. C’était en 1986, lorsque Kurt Waldheim fut élu à la présidence autrichienne malgré un passé d’officier dans l’armée nazie.

Hans-Rudolf Merz a rencontré Mahmoud Ahmadinejad le 19 avril à Genève, en marge de la conférence de l’ONU sur le racisme. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a rappelé que l’entretien s’inscrivait aussi en rapport avec le mandat de protection des intérêts des Etats-Unis exercé par la Suisse en Iran.

En mars 2008, Mme Calmy-Rey avait rencontré Mahmoud Ahmadinejad à Téhéran dans le cadre de la signature d’un important contrat d’approvisionnement en gaz naturel conclu par une entreprise suisse avec l’Iran. Ce contrat avait été critiqué par les Etats-Unis et le président du Congrès juif mondial, Ronald Lauder. En mai 2008, aucun ministre suisse n’avait été invité aux festivités marquant le 60e anniversaire de l’Etat d’Israël.

Une fois la démocratie occidentale installée dans un pays, celui-ci devient respectable et son gouvernement est invité à la table des Maîtres du Monde.

Nicolas Sarkozy recevra le premier ministre irakien, Nouri Al-Maliki, lundi 4 mai à 16 heures, au Palais de l’Elysée.
« Cette rencontre s’inscrit dans la dynamique initiée par la visite historique du Président de la République, la première d’un chef d’Etat français en Irak, le 10 février, qui a permis de donner un nouvel élan aux relations entre la France et l’Irak », selon un communiqué de l’Elysée.
La visite du président français en Irak a « ouvert des perspectives de coopérations importantes dans tous les domaines », ajoute-t-on à l’Elysée.
M. Sarkozy et le premier ministre irakien « évoqueront ces champs de coopération possible et les moyens de renforcer encore le partenariat entre nos deux pays ».
« Cet entretien, selon le communiqué, sera également l’occasion de réaffirmer le soutien plein et entier de la France aux efforts engagés par les autorités irakiennes pour avancer sur le chemin de la démocratie, de la réconciliation et de la reconstruction ».
« Alors que l’Irak s’apprête à recouvrer sa pleine souveraineté, la France est aux côtés de l’Irak et des Irakiens », conclut l’Elysée.

Source : Le Figaro

GAZA (NOVOpress) – Deux Palestiniens ont été tués et quatre autres blessés samedi dans les bombardements menés par l’aviation israélienne sur une zone située entre le sud de Gaza et l’Egypte, selon des sources de sécurité palestiniennes.

Des F-16 israéliens ont bombardé trois tunnels situés entre Rafah et l’Egypte peu après que deux roquettes aient été tirées de Gaza sur le sud d’Israël. Un porte-parole de l’armée israélienne a confirmé le raid aérien sur la zone située entre Rafah et l’Egypte, précisant que trois tunnels avaient été détruits.

Les Palestiniens de Gaza ont creusé des tunnels sur la frontière avec l’Egypte afin de pouvoir se procurer des biens de première nécéessité comme le combustible.

Depuis le début de la semaine, les diplomates européens en charge du Proche-Orient s’usent les yeux sur l’interview fleuve d’Avigdor Lieberman, publiée dans le quotidien israélien Jerusalem Post du 28 avril.

Dans cet entretien, le nouveau ministre des affaires étrangères israélien, qui devait débuter, dimanche 3 mai, une tournée sur le Vieux Continent, confesse son agacement devant l’empressement de ses collègues occidentaux à brandir les grands principes de règlement du conflit israélo-palestinien que sont « la solution à deux Etats » et « la terre contre la paix ». De simples « slogans », estime le chef du parti populiste Israël Beitenou (Israël, notre maison), qui, à l’image du premier ministre Benyamin Nétanyahou, refuse d’évoquer la création d’un Etat palestinien et s’oppose au processus de paix d’Annapolis, mené en 2008 par le gouvernement d’Ehoud Olmert.

Les chancelleries, qui espéraient dénicher dans cet entretien des signes d’un possible assouplissement de leur futur interlocuteur, ont donc déchanté. « Tenir des propos pareils à la veille d’une tournée en Europe, c’est déplorable, confie une source diplomatique européenne. Mais compte tenu de ce que l’on sait du personnage, ce n’est pas surprenant. »

La première visite sur le territoire européen de M. Lieberman depuis qu’il a été nommé à la tête de la diplomatie israélienne, le 1er avril, devait commencer par une escale à Rome, dimanche. Il se rendra ensuite, mardi, à Paris. M. Lieberman s’arrêtera également à Berlin et à Prague, la capitale de la République tchèque qui assume la présidence tournante de l’Union européenne (UE), où il rencontrera notamment Javier Solana, le diplomate en chef des Vingt-Sept.

« On ne va pas sortir les couteaux, dit un diplomate français. Ce sera courtois et ferme. En tant que ministre des affaires étrangères d’un pays ami, on ne pouvait pas ne pas le recevoir. » Cette remarque inhabituelle dévoile l’embarras feutré que cause l’arrivée au Quai d’Orsay de M. Lieberman le boutefeu, résident d’une colonie de Cisjordanie, au moment où la France boycotte le mouvement islamiste palestinien Hamas, auquel il est reproché de ne pas reconnaître Israël.

Pour désamorcer les critiques, les responsables israéliens martèlent que la position du nouveau gouvernement sur le dossier palestinien est en cours d’élaboration et qu’elle ne sera pas détaillée avant la visite de M. Nétanyahou à la Maison Blanche, le 18 mai.

EFFET REPOUSSOIR

A défaut de propositions, M. Lieberman s’efforcera d’atténuer l’effet repoussoir de ses déclarations publiques. Il tentera de gagner des points sur la question du rehaussement des relations entre Israël et l’UE, engagé en décembre 2008 et, de facto, gelé depuis la mise en place du nouveau gouvernement israélien. Récemment, Benita Ferrero-Waldner, la commissaire européenne aux relations extérieures, avait suscité l’ire du gouvernement israélien en estimant que la suspension des relations devait être maintenue tant que le processus de paix n’était pas relancé. En représailles, un diplomate israélien a menacé d’exclure l’UE de tout processus diplomatique. Enfin, M. Lieberman devrait aborder le dossier iranien, qu’il considère comme  » le plus gros obstacle à un règlement global » au Proche-Orient.

Sur tous ces points, le désaccord risque d’être patent avec le Quai d’Orsay. « La ligne israélienne, c’est d’abord l’Iran et ensuite le processus de paix, dit un diplomate. Nous, c’est exactement l’inverse. Il n’y a pas d’alternative à la création d’un Etat palestinien. »

La suggestion de M. Lieberman de remplacer le processus d’Annapolis par la « feuille de route », le plan de paix par étapes du Quartet (Etats-Unis, UE, ONU et Russie), ne convainc pas non plus. « Le problème, c’est qu’avant de mettre en oeuvre les obligations qui lui incombent dans la feuille de route, Israël dit que les Palestiniens doivent remplir les leurs, explique un autre fonctionnaire du Quai d’Orsay. Or il est de notoriété publique que les seuls à s’être acquittés de leurs obligations, ce sont justement les Palestiniens. »

Pour son premier déplacement à l’étranger, le ministre Lieberman risque de continuer à entendre beaucoup de « slogans ».

Benjamin Barthe (Le Monde)

Encore une illustration du 2 poids 2 mesures en vigueur dans le monde : l’Iran n’a pas les mêmes droits que le Japon :

TEHERAN (AFP) — Le chef de la diplomatie japonaise Hirofumi Nakasone a affirmé samedi que son pays partageait les inquiétudes des grandes puissances sur le programme nucléaire controversé de l’Iran et a appelé ce pays à prendre des « mesures positives » pour régler cette affaire.

« Le Japon partage les inquiétudes de la communauté internationale sur la question nucléaire iranienne et veut que cette question soit réglée sur la base des résolutions de l’ONU », a déclaré M. Nakasone lors d’une conférence de presse conjointe à Téhéran avec son homologue iranien Manouchehr Mottaki.

« J’ai franchement dit que pour aboutir à des progrès dans les négociations avec les 5+1, la partie iranienne devrait prendre des mesures positives », a-t-il dit, en allusion aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Chine, France, Grande-Bretagne, Russie) et de l’Allemagne.

M. Mottaki a cependant repoussé cet appel, affirmant que le programme nucléaire iranien était semblable à celui du Japon. « J’ai dit à mon homologue que le Japon avait passé des années à rassurer sur ses activités nucléaires et nous faisons la même chose. Au cours de toutes ces années, personne n’a demandé au Japon de geler ou suspendre ses activités ».

« Le programme nucléaire de l’Iran est légal et pacifique. Il devrait être considéré de la même façon que l’on considère l’activité nucléaire du Japon », selon lui.

L’Iran continue ses activités d’enrichissement d’uranium, malgré l’exigence de suspension contenue dans cinq résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, dont trois assorties de sanctions.

De nombreux pays, principalement les occidentaux, disent craindre que l’Iran ne détourne son programme atomique à des fins militaires, ce que Téhéran dément.

Le groupe 5+1 a souhaité en avril reprendre le dialogue avec l’Iran, interrompu depuis septembre, pour convaincre ce pays de suspendre son programme nucléaire.

L’Iran a répondu favorablement à cette invitation, tout en réaffirmant qu’il poursuivrait l’enrichissement d’uranium, un procédé qui permet d’obtenir aussi bien du combustible pour une centrale nucléaire que de la matière première d’une bombe atomique.

Le Japon a maintenu des relations politiques cordiales et d’importants liens économiques avec Téhéran après la révolution islamique de 1979, un écart peu fréquent de la diplomatie japonaise vis-à-vis de la ligne de l’allié américain.

Il s’était toutefois désengagé en 2006 d’un projet pour exploiter le plus grand champ pétrolier d’Iran en raison d’inquiétudes sur le programme nucléaire iranien.

Le président américain Barack Obama s’est engagé à tourner la page avec l’Iran. Il a pris le 20 mars l’initiative historique de s’adresser directement aux dirigeants iraniens, dans un message vidéo diffusé pour le nouvel an iranien, leur offrant de surmonter trente années de relations hostiles.

M. Nakasone a exhorté Téhéran à profiter de ces ouvertures. « Le gouvernement Obama envisage sérieusement un dialogue avec l’Iran, et l’Iran devrait, sans perdre de temps, entreprendre des démarches dans cette direction ».

Par ailleurs, l’Iran et le Japon se sont engagés, dans un communiqué, « à consolider leurs efforts communs en vue d’un Afghanistan stable, démocratique et prospère », en se concentrant sur la lutte contre le trafic de drogue et le contrôle des frontières.

Hassan Nasrallah rappelle à quel point les gouvernements des pays musulmans sont sionistes.

nasrallah

Hassan Nasrallah, Secrétaire général du Hezbollah, a déclaré dans une allocution télévisée retransmise par la chaîne Al Manar, que « des parties arabes et extérieures ont participé à la campagne orchestrée par l’Egypte contre le Hezbollah », ajoutant que le régime égyptien n’a obtenu aucun résultat.

Et Nasrallah de s’interroger : « le régime égyptien est-il parvenu à convaincre les peuples égyptien et arabes de l’image qu’il a voulu donner de la résistance ? Non, il n’a  pas été convaincant ni pour le peuple égyptien, ni pour le peuple arabe ».

Hassan Nasrallah a exclu que son parti ait constitué une cellule en Egypte et a écarte toute intention dans ce sens, précisant que « les chefs  d’accusation qui pèsent sur le Hezbollah sont  le soutien à la résistance, et son combat du projet américano-sioniste dans la région ».

Au sujet de la mise en garde lancée dernièrement par le président égyptien Hosni Moubarak contre la colère de l’Egypte, Nasrallah a  ironisé, » On aurait souhaité entendre de telles déclarations au moment où la machine de guerre israélienne s’abattait sur la Bande de Gaza et massacrait les enfants et les civils ».

Il a présenté ses remerciements à tous ceux qui ont pris la défense du parti, notamment de l’intérieur de l’Egypte.

Le SG du Hezbollah a critiqué les déclarations du SG des Nations unies Ban Ki Moon au sujet de la cellule du Hezbollah, montée de toutes pièces par l’Egypte, estimant qu’avec une telle attitude il met l’organisation onusienne sur une ligne de confrontation avec le Hezbollah et les mouvements de résistance dans la région.

Au sujet de la libération des quatre officiers libanais en garde à vue pendant quatre ans dans l’affaire de l’assassinat de Rafik el-Hariri, Nasrallah a souligné, après avoir félicité leurs familles, que leur élargissement prouve que la démarche de l’ancienne commission d’enquête internationale est fausse.

Nasrallah a appelé, à ce sujet,  à explorer toutes les pistes, dont la piste israélienne pour trouver les vrais coupables.

Synthèse de Gnet

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